Suivez 3 nouveaux représentants PA à travers une première session mouvementée·Spotlight PA

Aug 13, 2023

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HARRISBURG — Luttes de pouvoir et scandale politique. La politique de la corde raide et les accords en coulisses. Promesses et perfidie.

Tous ont marqué les neuf premiers mois de la dernière session de deux ans de la législature de Pennsylvanie, l'une des plus chaotiques et turbulentes depuis des décennies – et toujours en ébullition lente grâce à un conflit budgétaire qui dure depuis des semaines.

Pour les nouveaux législateurs, l'introduction cahoteuse à la politique et à l'élaboration des politiques au Capitole de Pennsylvanie a été un défi. Les nouveaux venus à la Chambre des représentants de l'État, qui a joué un rôle de premier plan dans le drame, en ont fait les frais.

Depuis janvier, Spotlight PA a régulièrement interviewé trois représentants de la Chambre des représentants – deux démocrates et un républicain – au cours de leur première année de mandat. Le trio, composé des représentants de l'État Justin Fleming, Tarik Khan et Dallas Kephart, est entré dans une législature divisée avec l'une des plus grandes classes de nouveaux législateurs de mémoire récente. Tous ont été élus selon de nouvelles cartes législatives qui promettaient de rendre l'Assemblée générale plus représentative de la diversité politique de l'État.

Les trois représentants viennent d’horizons et de perspectives politiques différents. Khan est une infirmière qui a milité de l'extérieur pour des niveaux de personnel plus sûrs dans les hôpitaux. Fleming est un défenseur de longue date et il croit presque inébranlablement dans la capacité du gouvernement à aider les gens à bâtir une vie meilleure. Et Kephart est un avocat et un ancien mineur de charbon dont la mission est de bloquer ce qu'il considère comme une mauvaise politique.

Comme beaucoup de leurs collègues, ces nouveaux législateurs ont oscillé entre les hauts et les bas, et ont vu leur chambre passer d’une crise à l’autre : une lutte pour le leadership meurtrière, un scandale de harcèlement sexuel, une impasse budgétaire.

Alors que la State House se prépare à se réunir à nouveau à la fin du mois prochain, les tensions persistantes sur des éléments clés du budget de l'État qui restent incomplets des semaines après la date limite du 30 juin pourraient perturber la session d'automne avec davantage d'impasses et de combats partisans.

Les législateurs sont parfois exaspérés par ce conflit constant, même s’ils s’y sont quelque peu habitués.

"Une partie de la raison pour laquelle je me suis présenté - et c'est pourquoi cela a été un peu frustrant pour moi - est que je veux que cette entreprise fonctionne bien", a déclaré Fleming, un démocrate qui représente certaines parties de la banlieue d'Harrisburg. "Je veux que le gouvernement serve les gens qu'il est censé servir."

Mais dès le début de la session, le gouvernement au Capitole n’a pas fonctionné sans heurts. En fait, à la State House, il n’a pratiquement pas fonctionné pendant un certain temps.

Avant même que la chambre prête serment pour sa nouvelle session de deux ans en janvier, une lutte pour le pouvoir avait eu lieu.

Les victoires inattendues des démocrates lors des élections de mi-mandat de novembre dernier leur ont valu une majorité d'un siège – la première depuis plus d'une décennie. Ce bouleversement leur donnerait le contrôle de la chambre et, par extension, déterminerait quelles idées ont réellement une chance de devenir loi.

Mais en raison de trois sièges vacants détenus par les démocrates, le parti s'est retrouvé temporairement en minorité. Cet ensemble unique de circonstances a déclenché un combat furtif pour capturer le poste le plus élevé de président de la Chambre.

En tant que législateurs de première année, Fleming, Kephart et Khan n'étaient pas au courant du complot de haut niveau, mais Kephart l'avait bien compris : « Cela allait être une période instable. »

Ce qui s’est produit est une tentative de prise de pouvoir par les dirigeants républicains de la Chambre des représentants. On s’attendait généralement à ce que la présidence revienne à la représentante démocrate de l’État, Joanna McClinton, de Philadelphie. Mais les républicains ont conclu un accord de dernière minute à huis clos pour voter pour le représentant de l'État Mark Rozzi, un démocrate modéré du comté de Berks. En échange, la direction du GOP a déclaré que Rozzi deviendrait indépendant.

La défection aurait laissé la State House à égalité 101-101, avec un indépendant.